Comment nous calculons la biomasse du hareng

Chaque année, nos scientifiques recueillent et analysent des données sur les œufs de hareng et la biomasse de l’espèce, pour aider à assurer la durabilité des pêches.

La première étape consiste à déterminer où se trouvent les poissons. Pour repérer les œufs de hareng, nos scientifiques et nos gestionnaires des ressources utilisent des relevés aériens. Les œufs donnent à l’eau une coloration blanc lait, jade et turquoise, et sont faciles à voir depuis les airs.

Ensuite, on effectue une pêche d’essai au moyen de matériel de sondage. Après avoir capturé quelques poissons, les pêcheurs en vérifient la taille et la qualité des œufs et en conservent un petit nombre, aux fins d’échantillonnage. Par la suite, les scientifiques recueillent d’autres données biologiques en laboratoire.

Une fois que les harengs ont terminé de pondre leurs œufs, les plongeurs retournent dans la zone afin de recueillir des données. Après avoir tracé des carrés appelés quadrats, les plongeurs notent les renseignements utilisés pour calculer la quantité d’œufs de hareng pondus dans un secteur donné.

Nos scientifiques combinent les données recueillies lors des relevés par plongée avec celles de l’échantillonnage commercial et de la pêche d’essai. À l’aide de modèles mathématiques, ils calculent le nombre de tonnes de poissons qui ont frayé dans un secteur donné et effectuent des prévisions de la biomasse pour l’année suivante.

Notre division de la gestion des pêches utilise les résultats de ces relevés scientifiques pour élaborer un plan de pêche durable, appelé Plan de gestion intégrée des pêches (PGIP), pour la saison suivante.

Liens connexes

• Données sur l'indice de frai du hareng du Pacifique :
  • Enregistrements de données ouvertes
  • Vue cartographique des données de l'indice de frai
• Plan de gestion intégrée des pêches (PGIP)